A côté de l’épargne pension, assurance-vie du troisième pilier par excellence, existe également l’épargne à long terme.
La plus ancienne version de l’épargne fiscalisée du troisième pilier est également celle qui permet d’épargner les montants les plus importants (jusqu’à 2.390 Eur en 2020), pour autant que les revenus imposables le permettent.
C’est bien là que se situe la plus grande différence entre les 2 formules : là où en épargne pension le montant à verser est libre (jusqu’au montant maximal fiscalement déductible), le montant déductible en épargne à long terme dépend des revenus imposables de chacun.
L’autre avantage, pour les pensionnés les plus chanceux : si vous bénéficez encore de revenus imposables, vous pouvez continuer à verser une prime d’épargne à long terme pour autant que le contrat ait débuté avant vos 65 ans.
Là où par le passé l’enveloppe fiscale de l’épargne à long terme et du prêt hypothécaire était la même, les modifications dans la fiscalité pour le prêt permet de bénéficier – dans certains cas – tant de l’amortissement pour son prêt que de la déductibilité fiscale.
Le premier pilier, soit la pension légale, est de plus en plus sous pression vu le nombre de plus en plus important de pensionnés. Le 3ème pilier est une épargne individuelle où l’on récoltera les fruits de sa propre épargne. Comme toujours en épargne, au plus tôt on commence à épargner, au plus important sera le résultat final. Quand en plus on peut se permettre de souscrire aux 2 contrats, tant en épargne pension qu’en épargne à long terme, on a aucune raison de ne pas se constituer la première partie de son capital pour ses vieux jours avec de l’argent qui servirait partiellement – sans – cette épargne – à payer de l’impôt.